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Faustine est impressionnante. Car elle ose.

Oser entreprendre au féminin malgré la peur et ce que la société nous renvoie. Oser dire qu’on a échoué aussi.

En faire une force et continuer.

Et recommencer.

Faustine est réellement une entrepreneure incroyable que je vous invite à découvrir ✨

Petit tour de présentation…

Je m’appelle Faustine. Je suis juriste en droit du travail de formation suivie de 10 ans de salariat. J’ai beaucoup changé, testé. J’ai fait de l’évènementiel, des RH, du commercial et chargée de com’. Tous mes jobs ont duré 1,5 ans max car je ne trouvais pas ma place. Un parcours très cyclique 😅.

En 2018, ma première grossesse se passe mal et je suis arrêtée. Mon entreprise le prend mal et me coupe tous mes accès sans prévenir.

Ça a été un déclic incroyable :

Ce n’est pas possible que tu mettes un enfant au monde dans un monde où tu es malheureuse d’aller travailler tous les jours.

Je décide alors de monter ma boîte (au moins on va pas me demander mon CV 😆) mais je savais pas du tout dans quoi.

J’ai terminé ma grossesse et aux 6 mois de ma fille, je lis un article sur la couche lavable pour maternité et crèche.

Alors en septembre 19 je me lance, et je m’inscris dans un incubateur. Je cherche alors à mettre en place un business model mais ce n’est pas simple, je fais beaucoup d’allers-retours.

En janvier 2020, je n’ai toujours rien créé. Je me rends compte que c’est trop cher, d’autant plus que j’ai zéro financement.

Et là, je tombe enceinte de ma 2e fille qui n’était pas du tout prévue. Mon mari se casse le pied et j’ai une fille qui a tout juste 1 an. Puis, le premier confinement débute en mars.

Je décide tout de même de me lancer en avril. Je créé le site, les réseaux, la marque. Je débute le 15 juin 2020 en commercialisant.

A quel moment tu décides de pivoter ?

Entreprendre n’est pas un long fleuve tranquille. C’est très compliqué de trouver un business model pour ce genre de produit. J’ai beaucoup de charges à cause du stock et ça ne fonctionne pas très bien, je me pose 1000 questions 😵‍💫. Le financement ADEME est refusé, et les mairies ne veulent toujours pas se lancer pour les crèches.

J’intègre donc un nouvel incubateur et on me fait faire un Ikigai (outil de développement personnel et professionnel japonais qui permet de trouver sa raison d’être). C’est là que j’ai une réalisation = si ça ne marche pas c’est que je suis pas alignée car je n’aime pas les couches lavables 😄. Tout simplement. 🤷🏻‍♀️

J’analyse alors la manière dont je gère mes Réseaux Sociaux et je découvre que je ne parle pas de couches mais des backgrounds de mon business . Je comprends que j’adore transmettre et entreprendre de cette manière là.

J’en parle à mon start-up manager et je suis persuadée qu’il va m’engueuler alors qu’en fait, il me dit GO!

On démarre une nouvelle boîte axée formations en entreprenariat.

J’ai vendu ça à 5 personnes donc ça n’a pas marché. En septembre 2021 j’ai mon premier contrat en école pour un business game et ça m’a plu donc j’ai continué là-dessus.

Pas évident pour toi j’imagine ces expériences parfois décevantes. Sur quoi tu t’appuies ?

J’ai une grosse capacité d’adaptation, et je comprends très vite les choses. Alors j’y vais et on verra bien ! Et puis, je suis aussi mon feeling.

Par exemple, j’ai beaucoup d’enseignement école ces derniers temps. C’était bien, mais aujourd’hui, je n’ai plus envie de faire tout ça. J’en ai marre du B2B2C et du public étudiant qui manque de proactivité 😅

Je sens que je suis appelée ailleurs. Alors je suis en pleine introspection.

Tu as choisis cet été de partir 3 mois en voyage en Asie avec ton compagnon et tes deux filles (4,5 et 3 ans).

Quel retour fais tu de cette expérience hors du commun ?

C’était incroyabale comme expérience.

Pour faire un parallèle, c’est comme la maternité, on se fait bcp d’idées et c’est toujours plus dur que ce qu’on pense.

On a fait un voyage itinérant alors qu’on devait être fixes. Au départ, on devait avoir une vie d’expatriés.

Arrivé là-bas, on s’est rendu compte qu’on devait bouger régulièrement. Or, j’avais quand même pris des contrats donc je jonglais entre ça et le reste (la gestion des enfants, le mode itinérant…). Pas très agréable comme manière de faire.

Mais ça a aussi bougé les curseurs sur qui je suis dans tous les domaines : mon rôle de maman, d’entrepreneuse (j’ai pris du recul), et en tant que femme et épouse. Ça m’a fait du bien.

Quelle entrepreneuse es tu?

Une fonceuse (je suis Bélier ♈️), j’ai beaucoup de projets et du mal à les garder sur le long terme. Et ce qui m’aide c’est ma capacité d’adaptation.

J’ai aussi une grande capacité à remonter sur le ring, et à surmonter les moments de vide. C’est ça aussi entreprendre !

Que conseillerais- tu à la jeune Faustine de 20 ans ?

Le chemin va être plus dur pour toi que pour les autres, mais ça va marcher.

Toute ma vie j’ai cru que les portes m’étaient fermées, jusqu’à ce que je comprenne que c’était à moi de les ouvrir. Je crois que j’ai entendu ça dans un dessin animé.

J’étais très attentiste. Je suis devenue Proactive.

La capacité de résilience c’est quelque chose que tu tires de ce que tu vies

De mes 10 ans de salariat où j’étais malheureuse, j’en ai tiré une vraie rage.

C’est quoi pour toi le leadership au féminin ?

Plus tu comprends l’autre, plus tu es humble, plus tu vas avoir cette capacité à embarquer.

Mais je ne sais pas si je l’oppose au masculin. On sort de l’opposition. C’est une vision globale à mon sens.

Pour retrouver Faustine ⬇️

Son profil Linked In 👤

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Et si tu es perdue et qu’un petit bilan de compétences t’intéresse pour repartir du bon pied, c’est aussi possible dans ma gamme.