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Avant de rencontrer Agnès, je pensais que la naturopathie se résumait aux plantes et aux huiles essentielles 😳. J’ai en fait, découvert un univers bien plus large et riche, qui va de l’alimentation aux cycles biologiques du corps, faisant finalement des plantes et des huiles des outils au service de ce rééquilibre.

Agnès, c’est aussi l’histoire d’une femme qui a tracé son propre chemin, qui a travaillé beaucoup de choses sur elle-même, qui s’est questionnée, challengée, pour appréhender en pleine conscience sa deuxième vie professionnelle avec passion.

Petit tour de présentation…

J’étais une petite fille timide, qui a toujours eu une connexion très forte avec la nature, une passion pour les plantes, la cuisine. J’étais fascinée par le vivant.

Au départ, j’avais cette conviction que pour réussir ma vie je devais devenir ingénieur. C’est devenu un objectif à part entière. J’ai pas mal voyagé dans le cadre de mes études pour me chercher et m’ouvrir. Mon premier boulot a été en Amérique latine, en tant que chef de projet en agro alimentaire.

J’ai reconnecté avec ma force intérieure.

Je me suis toujours sentie profondément femme, et en passant sur les questions “qu’est-ce qu’une femme?” pendant longtemps, j’ai cru aux stéréotypes du genre. Je rejetais aussi la partie biologique et cyclique de la féminité: le fait d’avoir ses règles par exemple, pour être comme les hommes, de manière très linéaire.

Puis un jour, une amie m’a parlé de la symptothermie une méthode naturelle de gestion de la fertilité…. J’ai alors suivie une formation pendant un week-end. Une expérience inoubliable pendant laquelle je me suis vraiment réconciliée avec mon corps de femme. J’ai découvert toute la magie que c’est, d’être femme.

Je me suis rendue compte que j’étais bien plus qu’une apparence !

Je bloquais beaucoup mes émotions à l’époque. Je pensais ainsi me préserver en ne montrant pas mes faiblesses et en prouvant qu’une femme peut aussi être forte, et aussi bien qu’un homme, d’une certaine manière. C’était un peu ma recherche et ma croyance de l’époque, en lien avec ce que la société nous pousse à croire aussi.

J’ai reconnecté avec ma force intérieure, j’ai découvert qu’en respectant la physiologie ça peut marcher, et très bien.

Et puis, j’avais cette étiquette d’ingénieur agro qui était un de mes rêves, mais qui est doucement apparu sous un jour différent : j’avais envie d’un rapport à l’humain plus fort, en contribuant au monde de demain, apporter ma pierre à l’édifice.

Je travaillais dans l’agroalimentaire bio et j’ai vu les limites de ce monde.

Tu as un sacré parcours, Agnès ! Comment es-tu tombée dans le bain de la naturopathie ?

La naturopathie m’a reconnecté à des choses qui ont du sens pour moi, ce que ma maman m’a transmis (elle nous soignait beaucoup avec les plantes). Et l’alimentation a toujours été importante dans l’éducation reçue.

J’avais donc la possibilité de combiner les deux. La naturopathie permet grâce à des méthodes naturelles, de se sentir mieux. Elle complémente à merveille la médecine classique.

La naturopathie ce n’est pas seulement des plantes, on parle aussi beaucoup de sexualité, ça fait partie de la nature.

Pour ceux qui ne sont pas familiers de la symptothermie, comment l’expliquerais-tu ?

C’est une méthode de gestion de la fertilité des femmes, 100% naturelle, basée sur la ré appropriation de son corps et le fait de re devenir doyenne du superbe outil qu’on a.

La symptothermie, et donc observer son corps, nous permet d’accéder à une mine d’or d’informations. De détecter de potentiels déséquilibres, ou de comprendre des problèmes de fertilité, et cela même si notre cycle fait toujours 28jours. Ces problèmes peuvent ensuite facilement être réglés en allant voir un naturopathe. C’est pour cela que je me suis formée pour devenir conseillère en symptothermie ! La naturopathie et la symptothermie ce sont deux superbes outils pour accompagner les femmes !

C’est donc basé sur l’observation et l’analyse des signaux que nous envoie notre corps pour nous dire si on est fertile.

Ces signaux sont la glaire cervicale (ou élixir de vie), la température basale et les ressentis.

C’est un outil qui fonctionne très bien, qui a été étudié, basé sur des analyses scientifiques.

Mais attention, si et seulement si on a bien été formé. Car c’est la femme qui construit son propre indice de pearl (représentant le nombre de grossesses observées pour 100 couples utilisant une contraception donnée durant un an).

Si une femme applique bien la méthode elle aura un indice de pearl qui correspond à celui de la pilule.

Je suis de profil scientifique, donc le côté rigoureux est important pour moi , et la fertilité n’est pas quelque chose qu’on prend à la légère.

Cette méthode permet de gérer sa fertilité de façon autonome et aussi de vivre la contraception à deux, en couple. C’est pour cela que j’invite toujours à former et accompagner les femmes avec leur compagnon. Et comme ça les hommes, comprennent mieux comment fonctionne leur compagne!

Bien entendu ça marche aussi bien en mode contraception que conception.

Agnès, que proposes-tu comme approche dans ton accompagnement ?

Dans mon approche, j’aide aussi à mieux parler de sexualité. J’accompagne les parents à en parler avec les enfants.

Je travaille aussi en périnatalité pour aider les femmes à alléger leurs souffrances (endométriose, ovaires polykistiques, maladies, pb de fertilité) et réinjecter de l’espoir.

Si on vient me voir en me disant “j’ai une endométriose donc j’aurais jamais d’enfants” je dis non. D’abord, on essaie il y a plein de choses possibles !

Gérer les règles, accompagner les projets bébé, les grossesses qui commencent avec une dépression, les accouchements traumatiques, le post partum, la préménopause…c’est aussi ça mon métier !

Je travaille avec la physiologie. Quand on remet de la conscience et de la compréhension au quotidien c’est plus simple.

Comment commencer à l’intégrer simplement dans un quotidien ?

Il faut commencer par l’alimentation, et y aller petit à petit, respecter là où on en est . Il n’y a pas d’idéal, de chose parfaite. Il y a là où on veut aller. Il faut absolument garder la notion de plaisir, car sinon ça devient un régime, et c’est de la privation, ça n’a pas de sens.

C’est surtout un accompagnement de plusieurs séances vers un objectif précis.

Septembre est une période de changements mentaux et physiques intenses. Comment conseilles-tu de s’y préparer ?

Prendre soin de soi, de son corps. Ça peut être tout simplement prendre le temps de s’offrir un bon petit déjeuner, assis et non sur le pouce. Ça peut également être : trouver un moment dans la semaine pour faire une activité physique que l’on aime faire et qui nous fait du bien, comme la marche, le vélo, la danse, le yoga…

Certaines plantes dites “adaptogènes” (comme par exemple l’ashwagandha ou l’eleuthérocoque) peuvent-être intéréssantes, puisqu’elles aident l’organisme d’un individu à s’adapter lors une période de transition et de stress.

En revanche, je déconseille l’automédication et conseillerais à une personne de se tourner vers un naturopathe, pour s’assurer de faire une cure adaptée avec la plante qui répondra au mieux à ses besoins.

En effet il ne faut pas oublier qu’une plante renferme des substances actives intéressantes, mais qui peuvent également présenter des risques pour certaines personnes (pour des cas d’hypertention par exemple, ou grossesse…). Il est préférable donc d’être bien conseillé.

Les fleurs de Bach peuvent être aussi d’une grande aide (wellnut)

Quelle est ta plus belle rencontre ? Ou la personne qui t’inspire le plus ?

Ma plus belle rencontre ces dernières années ? Mon compagnon de vie, avec lui ça a été vraiment une évidence dès le départ. Entre nous c’est fluide, c’est fort, et on se complète à merveille. J’ai su rapidement que ce serait lui, le père de mes enfants.

Que conseillerais- tu à la jeune Agnès de 20 ans ?

Crois en toi, aies confiance en toi et en tes capacités. Il y a plein de choses qui t’attendent et pleins de rebondissements et ce sera bien !

C’est quoi pour toi le leadership au féminin ?

Il y a un truc qui me dérange quand on dit ça, c’est qu’on sépare les deux.

Moi, j’ai tendance à vouloir les réunir avec un leadership qui ne fasse pas de différence et qui considère chaque personne comme unique en s’adaptant aux spécificités.

C’est l’union du masculin et du féminin. En tant que thérapeute ça me tient à coeur: un accompagnement des femmes avec les hommes.

Pour retrouver Agnès et ses offres ⬇️

Son blog ✏️

🔗 Son Site

Nos accompagnements avec Agnès sont très complémentaires. D’ailleurs, elle m’a également interviewée

Dans mes accompagnements de coaching ou en bilan, je prends en compte la particularité de chacun.e pour l’intégrer dans une démarche de changement global.