Je vous présente Olivia, une femme pétillante, une maman concernée, une entrepreneuse créative.
Une vraie Leadeuse !
Petit tour de présentation…
Olivia a démarré sa carrière avec un parcours dit “classique”. Après le BAC S qui va bien, et ne sachant pas ce qu’elle voulait faire précisément, elle choisit de partir en école de commerce pour faire des RH, de la com’ interne et du droit.
Ça la nourrit intellectuellement mais elle n’a toujours pas de révélation sur la suite. 🤨
Alors elle se tourne vers la grande entreprise et le joli nom ✨. Car après tout, si elle est convaincue d’une chose, c’est que travailler avec l’Humain la passionne. Et elle se dit “quoi de mieux qu’une boîte comme EDF pour s’éclater sur ce sujet?”
Ainsi, elle rejoint cette grande structure historique française, et se trouve confrontée à des contextes forts et durs de transformation : fusion, restructuration, etc…Bref, comme elle le dit si bien
J’ai vite déchanté: les mouvements d’entreprise que je vivais ne prenaient pas en compte le côté humain du projet. En tout cas pas assez à mon goût. Et puis, ça manquait cruellement de créativité tout ça ! 😔
Olivia se sent à l’étroit, comme dans un costume taillé trop petit.
Elle se pose des questions, explore ses passions comme la pâtisserie. Mais là encore, elle trouve la discipline trop carrée pour elle. Pas assez de place à son côté créatif.
Et oui, le gramme près est important dans la réussite d’un gâteau. 😵💫
C’est sa fille qui lui offre une ouverture : pour une fête entre copines, elle lui demande un gâteau Reine des neiges. Rien que ça 😆
Elle cherche partout mais quand elle voit les prix du gâteau, elle hallucine. “OK. Je vais le faire moi-même !”
Et elle s’éclate. C’est une révélation.
Elle se décide donc à passer son CAP de pâtisserie en parallèle de son job chez EDF. C’est certes carré, mais elle a besoin des bases pour envisager une suite.
Commence une année de folie pour elle entre sa formation, son travail, sa vie de maman…elle frôle le burn out. On tire la sonnette d’alarme autour d’elle. Il faut qu’elle arrête.
Alors elle décide de prendre le risque de quitter cette grosse boîte dans laquelle elle ne s’éclate plus, mais qui lui apporte pourtant une sécurité financière.
Tans pis, ça vaut le coup !
Se sachant fonceuse dans l’âme, pour le meilleur comme pour le pire, elle s’octroie pour la première fois de sa vie, un congé sabbatique, pour murir son projet et prendre du recul. Elle en profite pour tester des recettes, ses premiers clients arrivent vite (ses anciens collègues notamment) et elle se prend au jeu des challenges et contraintes qu’ils lui proposent : allergie au lactose, intolérance au gluten, aversion pour tel ou tel ingrédient.
Ça nourrit sa créativité et ça la spécialise. Elle a de nombreux ratés, de multiples recettes jetées à la poubelle, jusqu’au jour où…elle réussit !
Elle ouvre ainsi sa première boutique de Cake design, sans gluten et sans lactose à base d’ingrédients naturels !
Bingo !
J’ai besoin de faire ce que je veux. Avec ce business, je peux à la fois être à la prod, à la gestion, au service client, c’est super pour moi !
En parallèle, Olivia continue à être sollicitée pour des conseils par d’anciens collègues. Et même des syndicats ! Les gens viennent la voir naturellement.
“Mon mari m’a fait la remarque et ça a fait tilt: j’aime ça aussi. Alors je me suis formée en coaching et j’ai décidé d’allier ça à la partie créativité pour aider les femmes à se réaligner avec leur propre énergie”
Et c’est comme ça que Olivia a créé son deuxième business.
Facile ? Non.
C’est beaucoup de travail. Mais c’est elle qui en parle le mieux ⬇️
Comment fais-tu pour tout gérer ?
Je prends en compte mes besoins en tant que femme avant tout. On a un cycle, on nous sollicite, on répond présente, on met de côté nos besoins et on s’épuise. Je refuse de tomber dans ce travers.
Si on commence par soi, si on se met en premier, on peut aider les autres encore mieux !
Je communique beaucoup avec mes enfants pour leur expliquer : je leur dis quand je suis fatiguée et c’est ok. Je prends soin de moi.
Je délègue pas mal aussi ! L’efficacité opérationnelle passe par là. J’ai une assistante pour la partie admin et des outils de gestion.
C’est quoi le lien que tu vois entre ton activité de coach et ton business de création patissière ?
La pâtisserie est spécifique, mais reste générale sur la créativité. Avec mon activité de coaching, je travaille l’axe :
Comment gérer sa créativité ?
Car gérer le trop plein d’idées peut être une vraie souffrance. Comme je le pratique en même temps, je peux en parler facilement.
Le centre de mon accompagnement reste de respecter son rythme naturel, et d’aller chercher un autre rapport au travail et à la productivité.
Quelle est ta plus belle rencontre ? Ou la personne qui t’inspire le plus ?
Sans hésiter ma cousine, rencontrée professionnellement. On a grandit ensemble mais je ne savais pas qu’on pouvait autant s’entendre sur le plan pro.
Je lui ai délégué la partie admin et j’ai fait x3 en terme de chiffre d’affaires. C’est puissant !
Au début on avait des craintes en alliant la famille et le business, mais en fait quand il y a un pb ça se gère naturellement.
Sinon j’ai personne qui m’inspire vraiment. Peut-être des artistes comme Mickael Jackson et Beyonce : on les connait en tant qu’artistes mais ce sont de sacrés managers ! Ils ont exploité à fond la carte “Je me gère, je me préserve et j’écoute mon réseau pour décider”. La clé de la réussite !
Le plus gros apprentissage pour toi ?
Demander de l’aide ! Ça a été dur pour moi, à cause de mon éducation, et de mes croyances. A chaque étape je prends la leçon d’aller demander de l’aide et des expertises. Savoir s’entourer c’est hyper important quand tu entreprends!
Que conseillerais-tu à la jeune Olivia de 20 ans?
Crois en toi, vas y fonce !
J’ai perdu du temps par peur de ne pas y arriver, par peur de décevoir.
J’ai fait une école de commerce chère, et j’ai eu peur de dire à ma mère que j’allais partir d’EDF. Et en fait, elle m’a juste dit “go !”
C’est quoi pour toi le leadership au féminin ?
Pour moi une femme leader, c’est une femme qui sait avancer malgré tout ce qui peut se présenter, sans se transformer en homme pour autant. Souvent, elles s’effacent et rentrent dans un moule en pensant être plus crédibles ainsi.
Pourtant, il y a une façon de se faire respecter sans tomber dans les clichés. Embrasser ce qu’on est n’empêche pas d’être ferme et carrée.
Les femmes sont de très bons leaders, et plus on accepte notre féminité et ce qui va avec (maternité, sensibilité, cycles, etc) meilleures on est !